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Le cinéma de décembre (Reine des neiges / Casse-tête chinois / Last Vegas / Bad GrandPa / 100% cachemire / Rêves d'or / Les rencontres après minuit)

Publié le par Sébastien Almira

 

images.jpgReine des neiges, de Chris Buck et Jennifer Lee, 1h40 ***

Voilà le Disney de Noël. On est en droit de craindre le pire, mais cette année, c'est un bon cru. Sans être excellent et novateur, La Reine des neiges se laisse regarder avec plaisir par les petits et les grands. Un peu comme les bonbons Haribo, les calories en moins.

Anna, une jeune fille aussi audacieuse qu’optimiste, se lance dans un incroyable voyage en compagnie de Kristoff, un montagnard expérimenté, et de son fidèle renne, Sven à la recherche de sa sœur, Elsa, la Reine des Neiges qui a plongé le royaume d’Arendelle dans un hiver éterne

 

 

 

casse.jpgCasse-tête chinois, de Cédric Klapisch, 1h50 ***

Romain Duris, Cécile de France, Kelly Reilly et Audrey Tautou ont de retour après L'auberge espagnole et Les poupées russes. Nouvelles aventures, nouveaux liens, nouveaux couples, nouvelles galères, nouveaux quiproquos et, surtout, une ribambelle de gamins : Klapisch a mis les petits plats dans les grands pour ne laisser aucun temps mort à ce troisième épisode.

Audrey Tautou n'est pas très énervante, le comique de situation fonctionne bien et malgré un début ennuyeux au montage épileptique, on est vachement bien avec la bande aux États-Unis.

 

 

21030323_20130904135554038.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q.jpgLast Vegas, de Jon Turteltaub, 1h40 ***

Surfant à la fois sur la vague de Very Bad Trip (pour l'enterrement de vie de jeune garçon) et celle de RED (pour le plébiscite des « vieux acteurs » par un public de « jeunes »), Jon Turteltaub (Ninja Kids, Rasta Rocket, Benjamin Gates, etc.) propose une bonne comédie qui enchaîne les clichés avec savoir-faire. Michaël Douglas réunit Robert DeNiro, Morgan Freeman et Kévin Kline à Las Vegas et portent le film à la perfection. Comme quoi, on peut faire une comédie où on se bourre la gueule à Vegas sans pondre automatiquement de la daube bien lourde et bien grasse.

 

 

 

BAD-GRANDPA-Affiche-France.jpgJackass présente Bad Grandpa, de Jeff Tremaine, 1h20 **

Ce qui n'est pas forcément le cas de Bad Grandpa. Bon, d'accord, en sachant que Jackass est derrière ce film, on est prévenu. Mais je dois dire qu'au delà du forcément potache et lourdingue où les bandes de potes alentours explosaient de rire à s'en taper les cuisses quand je souriais à peine, Bad Grandpa m'a fait bien rire plus d'une fois. Par contre, ne voyez pas ce road trip d'un grand-père acariâtre et d'un petit-fils grimé en parfait américain (bien gras, mauvais caractère, pas très fut-fut, etc.) en français, les doublages sont à vous faire pleurer des oreilles.


 

 

100-cachemire-affiche-5242f813e497b.jpg100% cachemire, de Valérie Lemercier, 1h35 ***

Valérie Lemercier et Gilles Lelouche forment un couple parisien en vogue qui ne parviennent pas à avoir d'enfant. Ils adoptent un petit Russe qui se révèle être un véritable monstre. Vont-ils s'en sortir ou tenter de s'en débarrasser ?

C'est plein de bons sentiments et de clichés, mais on se fait quand même bien plaisir avec cette petite comédie française signée Valérie Lemercier !

 

 

 

 

 

reves-d-or.jpgRêves d'or, de Diego Quemada-Diez, 1h45 ***

Juan, Sara et Saluel, trois adolescents, tentent de fuir le Guatemala pour vivre le rêve américain. Pendant leur périple à travers le Mexique, ils rencontrent Chauk, un indien du Chiapas ne parlant pas l’espagnol et qui se joint à eux. Mais, lors de leur voyage dans des trains de marchandises ou le long des voies de chemin de fer, ils devront affronter une dure et violente réalité.

C'est bien filmé, l'image est belle, le propos est déjà vu, mais filmé de manière authentique et poétique à la fois, avec peu de dialogues mais beaucoup de sentiments. C'est toutefois dommage que la fin soit si longue (succession de scènes qui pourraient chacune être une fin possible, à la Tree of Life).

 

 

rencontres.jpgLes rencontres d'après minuit, de Yann Gonzales, 1h30 **

Je ne sais comment vous parler des Rencontres d'après minuit. Je ne saurais même pas comment qualifier ce film. Un huis clos intello et subversif ? Une démonstration de style ? Un film nourri d'une ambition folle ? Le renouveau du cinéma français ? Le plus mauvais film de l'année ? C'est un peu tout ce que je li sur la toile et j'avoue que je ne sais pas bien où me placer au milieu de ces avis à mille lieues les uns des autres.

Ce qui est certain, c'est qu'il n'est pas aisé de rentrer – et de prendre du plaisir à le faire – dans ce film à l'esthétique hyper travaillé, baroque et surréaliste (dans tous les sens du terme). On se croirait tantôt dans une pièce de théâtre, tantôt dans un clip d'Arielle Dombasle.

Voilà, c'est l'histoire d'une partouze baroque et surréaliste dont on ne sait si les protagonistes (un jeune couple et leur gouvernante travestie qui reçoivent La Chienne, La Star, L’Etalon et L’Adolescent) pourront mener à terme leur rencontre d'après minuit.

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