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Le tenancier contre les connards

Publié le par Sébastien Almira

Il y a quelques semaines, je répondais à un libraire-blogueur qu'il devait être aigri pour écrire de telles choses (ici). S'en suivit un échange des plus virulents où j'étais accusé de l'insulter sans argument (pas d'accord), en me faisant insulter (sans argument).

C'est une véritable fatwa qui repose sur ma tête depuis. Après m'être fait lyncher par ses commentateurs, voilà que je fais l'objet d'un BD postée aujourd'hui-même et que le tenancier s'est empressé d'en publier le lien sur ma critique d'Une forme de vie d'Amélie Nothomb.

 

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Première remarque, le blog (Culturez-Vous) et son auteur (moi-même) peuvent se targuer qu'une bande dessinée leur soit quasiment consacré.

Deuxième remarque, le tenancier pense qu'on est de la merde si l'on prend le risque de défendre une auteure comme Amélie Nothomb. Il est certain qu'elle n'est pas l'écrivaine qui apportera le plus à la littérature française, mais ce n'est pas une raison pour la descendre systématiquement. Tenancier, on peut aimer lire Jacques Abeille et Amélie Nothomb sans rougir, et je ne rougis pas.

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L
<br /> Seulement, je n'ai pas pété les plombs, comme vous complaisez à le dire et c'est justement pour ce défaut d'appréciation que j'ai répondu à Sébastien. Le problème se trouve dans la pertinence<br /> critique du même lorsqu'il évalue un texte à l'aune de son intention supposée sans même prendre la peine - apparemment - de lire le dit texte, ce qui n'est pas tout à fait la même chose comme<br /> processus intellectuel. L'un est affaire de lecture l'autre de préjugés. C'est fâcheux et cela laisse mal augurer de l'activité de ce lecteur-là et ici. Quant au fait que je méprise les clients, ah<br /> bon.<br /> n° 7, vous avez une drôle de façon de prendre quelques particularités de l'énonciation pour une généralité. Défiez-vous alors que, par le même procédé, je ne vous mêle à ces quelques particularités<br /> décrite par mes soins. Telle n'est pas mon intention, du reste. Il semble par ailleurs, et le dernier commentaire de Sébastien l'indique, qu'il soit venu sur mon blog aujourd'hui relancer toute<br /> cette histoire. Laissez donc Adria tranquille, au fait... Il m'amusait donc de revenir ici, voir la richesse de l'argumentaire qui m'était opposé - et à ce titre, il est toujours bon de revenir aux<br /> classiques pour se vivifier, donc Rabelais, entre autres, ça ne peut faire de mal aux tenants de l'argument court - et apparaître sous la signature que j'utilise et non avec un pseudonyme<br /> alimentaire comme je soupçonne le taulier de céans de l'avoir fait cet aprem'.<br /> Si je me gourre cela n'a en l'espèce aucune importance puisque, de toute façon, il y avait ici matière à indiquer que je notais bien l'appréciation et l'épithète.<br /> Je continue de trouver cela un peu piteux, de même que le fait de se poser en victime alors que je ne suis pas venu vous chercher.<br /> Enfin, bref.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Commentaire indigeste aux accusations dont je ne pipe mot. Je lis ce que je commente ou critique ; je ne vois pas en quoi mon commentaire prouve quoi que ce soit sinon mon énervement face à<br /> cette situation qui devient légèrement éreintante ; mes réponses sont courtes, je ne cherche qu'à me dépêtrer de vous et de vos sottises (liens, surnoms et insultes en tout genre pour<br /> montrer à vos acolytes que je suis un merdeux qui a, oh mon dieu, écrit sur Nothomb,) quand vos réponses sont plus épatantes de pathétismes chaque jour.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J'avais dit que je ne viendrais plus lire les commentaires de votre article, je m'y suis tenu, et c'est vous qui êtes venu me chercher avec votre lien intelligemment posté sur l'article "Une<br /> forme de vie d'Amélie Nothomb". Puis celui pour me montrer que vous avez rajouté un lien vers ce même article de Nothomb en disant que, oui, vous êtes bien capables de parler d'un livre,<br /> contrairement à moi, tout simplement parce que j'ai parlé d'une auteure que vous méprisez. Vos réactions sont semblables à celles d'une jeune pucelle qui voudrait se venger du garçon qui<br /> viendrait de la quitter. C'est cela que je trouve piteux.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J'ai quitté il y a plusieurs semaines la "conversation" sur votre article des librairies de neuf parce que je connais mon tempérament et au vu des commentaires ayant déjà fusé à mon encontre, je<br /> savais que je m'énerverai et que le débat ne serait pas du tout constructif. J'aime parler, pas me faire insulter par vos lecteurs. Depuis, vous revenez sans cesse, comme cette jeune pucelle<br /> imaginaire. Alors, je m'efforce de répondre cordialement (d'où mon article vous empruntant une vignette), mais là, vous outrepassez mon seuil de tolérance à autrui.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Alors le mieux est d'en rester là. Mais je crois savoir que vous ne pourrez pas.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Sébastien.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Bon moi j'ai pas dis con, alors je peux continuer à m'exprimer ? Je n'ai pas suivi tous les propos, mais zut notre métier c'est de faire lire et on s'en fiche que ce soit de la "bonne" ou<br /> "mauvaise" littérature, l'urgence est de donner l'envie de lire. Peu importe si un client vient pour me demander du Lévy ou autre, j'espère qu'il reviendra et que je pourrai l'aiguiller vers autre<br /> chose, qu'il ouvre ses yeux et son esprit vers d'autres contrées! Et la victoire sera là. Moi aussi j'ai lu du Lévy au lycée, puis cette année j'ai été enchantée par Kundera et j'ai tout dévoré.<br /> Jeunes on boit de la sangria à 1euro le litre pour se saouler la gueule, plus tard on déguste du bon vin quand on peut. Ben moi j'aime le bon vin et il me plait parfois de m'apaiser l'esprit sur la<br /> plage avec un Lévy (bon pas vraiment un Lévy, disons un Gavalda).<br /> Et voilà.<br /> Punaise si être libraire ce n'était que conseiller du Rabelais et compagnie, on serait tous foutus les gars !<br /> Sourions et main dans la main continuons à faire notre métier, qu'il nous agace ou nous procure du plaisir mais arrêtons de nous insulter pour des broutilles. Je n'ai pas trouvé le commentaire de<br /> Sébastien si méchant que ça sur votre blog, il s'étonnait juste de voir qu'un libraire pouvait à se point péter les plombs et critiquer ses clients... Mais bon qui sait, c'est peut-être ce qui nous<br /> attends aussi à nous les jeunes du métier. Je ne l'espère pas pour autant. Tenancier, si vous êtes heureux à présent tant mieux et stoppez donc la dispute, vous êtes le plus âgé et le plus averti<br /> apparemment.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Et bien mon cher Con, permettez-moi désormais de vous appelez ainsi, l'adjectif "con" utilisé par l'un de mes lecteurs n'est qu'un juste retour de ce qui m'a été balancé sur votre blog. Votre<br /> dévouée Adria l'avait employé pour moi, je ne vois pas en quoi vous en serez exempt.<br /> Du reste, vous pouvez insulter qui bon vous semble sur votre blog, mais pas sur le mien. A moins qu'en plus de votre courage de libraire, vous ayez également perdu votre éthique morale.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> http://feuillesd-automne.blogspot.com/2010/08/de-la-critique-en-extraterritorialite.htm<br /> <br /> Pour le reste, je constate l'extrême justesse du qualificatif "con", ce qui démontre à l'envi la richesse lexicale de vos commentateurs. On leur suggère de faire un effort à l'avenir en parcourant<br /> Audiard, Rabelais et Simonin, histoire que cela les inspire, histoire que cela enrichisse leur vocabulaire. Ainsi notre travail de libraire ne sera pas vain.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Un commentaire pour pouvoir répondre à tous en même temps : je suis totalement d'accord avec vos trois affirmations.<br /> Ps : le Tenancier me remercie de mon article, causant un regain de visites sur son blog. Je le remercie à mon tour de m'avoir consacré une BD.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Oh Seb, je suis tellement d'accord avec toi, merde on a le droit d'aimer ce qu'on veut surtout quand on est ouvert à plein de choses. Ras le bol de ceux qui croient savoir ce qui est bon et ce qui<br /> est mauvais.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Wouah, il n'est pas qu'aigri celui-là, il est aussi très con !<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Tout le monde veut se targuer d'avoir le monopole du bon gout et cette guerre est sans fin ! Il faut juste croire en ce qu'on aime et cela devrait suffire.<br /> <br /> <br />
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