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Mylène Farmer, Timeless 2013 (14 septembre)

Publié le par Sébastien Almira

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Introduction sur A force de

 

Après la première, samedi 7 septembre à Bercy, et un article mitigé lancé au beau milieu d'un concert d'éloges (lire ici), je suis retourné voir Mylène Farmer hier soir.

Passée ma déception, si vous vous souvenez bien, je m'étais dit que ce n'était pas si mal que ça. Mais me restait toujours de l'amertume en pensant à ce qu'elle avait présenté sur scène auparavant.

Il ne faut pas oublier qu'elle accumule les records grâce à ses tournées pharaoniques : première femme à faire (et remplir) Bercy en 1989, tournée la plus chère en France (Mylènium Tour, Tour 2009, vingt millions d'euros), nombre de Bercy en une tournée (13 en 2006, 10 en 2013) et dans sa carrière (elle en sera à 35 samedi prochain), temps de vente de billets (100 000 en un jour pour les salles, deux Stades de France remplis en 1h30 chacun et le Stade de la Praille à Genève le plus rapidement rempli de l'histoire suisse en 2009 ; 156 000 billets en six heures pour Timeless 2013), etc.
Elle fait venir des musiciens et danseurs de l'étranger, elle travaille avec Yvan Cassar, considéré comme l'un des meilleurs pianistes français contemporains, elle débourse des milles et des cents pour avoir la pointe de la technologie sur scène (rideau d'eau, statues en tout genre, robots effectuant des chorégraphies, etc.) et derrière la scène (caméras, technicités, matériaux de pointe), elle travaille avec les plus grands couturiers (Thierry Mugler, Paco Rabanne, Franck Sorbier, Jean-Paul Gaultier), avec la crème des concepteurs de spectacle (Mark Fisher, décédé cette année, qui a notamment conçu les shows de U2, Janet Jackson ou encore des Stones).

 

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Interlude Schubert / électro

 

Et voilà qu'on nous annonce une tournée encore plus impressionnante que les précédentes. Avec les prix qui vont avec...
Alors forcément, la déception est de mise quand le résultat n'est pas à la hauteur des attentes.


Cela dit, pour revenir sur tout ce que j'ai dit du premier concert, les problèmes de son ont été réglés, la chanteuse est beaucoup plus à l'aise sur scène et avec le public, elle rit, elle parle, elle fait des blagues ("Bon on fait quoi ? (rires) Ceux du premier rang savent déjà !" avant de chanter un peu plus longuement Maman a tort), sa voix est beaucoup plus audible et les fausses notes ont quasiment disparu. Un peu de mal sur Oui mais... non, mais c'est en revanche sur les chansons où elle pousse le plus et où la musique est moins présente qu'elle assure vocalement mieux.
Le chanteur Gary Jules se débrouille également mieux sur la chanson Les mots.
On prend son pied comme pas possible sur C'est une belle journée, Désenchantée (beaucoup mieux que la semaine dernière), Bleu noir, Diabolique mon ange, Sans contrefaçon, Je t'aime mélancolie et XXL (mention spéciale, pour moi, à ces quatre dernières ).

 

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Je te dis tout 

 

La setlist ne change pas d'un poil, donc toujours déçu de devoir supporter la présence d'Inséparables et l'absence de Tu ne le dis pas ou A-t'on jamais du dernier album. Et je regrette toujours le peu d'éléments de décor, même si moins d'artifices correspond à plus d'authenticité et de présence.
J'ai beaucoup plus apprécié ce deuxième concert, mais les deux points que je viens de souligner m'ennuient un peu quand même.


Pour terminer cet avenant au premier article (lire ici), juste trois détails qui m'ont fait rire hier soir. Mylène Farmer semble reprendre son habitude de faire monter quelqu'un sur scène quelques minutes (un petit garçon mercredi, si je ne me trompe pas sur la date) et demande hier soir "le p'tit bout d'chou là" avant que l'on se rende compte que, si la jeune fille n'est effectivement pas très grande, elle est en revanche bien plus âgée que ce que pensait Mylène. Sur le titre Monkey Me, quelqu'un lui donne un ballon en forme de tête de singe, avec lequel elle chante une partie de la chanson avant de le relancer. Enfin, bravo à Pierre Palmade qui n'a pas hésité à participer à plusieurs tours de ola, à refaire les chorégraphies de Sans contrefaçon et Désenchantée et à se lever à plusieurs reprises !

 

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