Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

The Cranberries, Zénith de Paris, dimanche 25 novembre 212

Publié le par Sébastien Almira

 

 

12.JPG

 

Après un concert de Gossip assez génial et quelques nouveautés disques sans articles, je me remets à écrire sur la musique. Et c'est le concert des Cranberries avant-hier au Zénith de Paris qui en est l'occasion.

 

Le groupe mythique des années 90 s'était reformé en 2010 pour une tournée mondiale et cette année, les voilà de retour avec un sixième album, Roses (article ici), pas vraiment à la hauteur de leur réputation et de leurs précédentes productions. Nouvelle tournée, dont plusieurs passages en France pour le plus grand plaisir des anciens et plus récents fans du groupe irlandais.

 

Les tout aussi irlandais Kodaline se produisaient en première partie et je dois dire que c'était vraiment pas mal ! Du pop-rock qui m'a fait penser au groupe Ponderosa (article ici) dont j'ai fait l'éloge il n'y a pas longtemps sur le blog. À la différence que si les Irlandais se sont montrés super bons sur scène et très moyen en studio (un EP de quatre titres est dispo depuis septembre), Ponderosa m'a ébloui dès l'album (à voir sur scène) !

 

20h pile, les musiciens arrivent sur scène, têtes baissées, sans un regard et la chanteuse, Dolorès, fait son apparition, blonde platine, sur Analyse. Les bons titres s'enchainent vitesse grand V : Animal Instinct, Just my imagination, When you're gone, Linger, Free to decide. J'étais servi ! Le problème, c'est que l'ambiance n'était pas géniale. Aucun signe de vie des musiciens et voilà que la chanteuse marche sur scène, chantant un bras sur le ventre, sans un sourire, trouvant même le moyen de chanter, micro sur pied, les bras croisés. Le genre foutage de gueule, vous voyez ? « Ça me fait chier d'être là ce soir alors si vous croyez que je vais faire un effort, vous pouvez vous fourrer le doigt dans l'œil. »  Ça s'annonçait bien, surtout avec les quelques titres un peu plats qui ont suivi.

 

  4    6-copie-2.JPG

 

Heureusement qu'au milieu du concert, Dolorès commence à se déchainer et que ça repart avec Desperate Andy et I can't be with you. Puis la blonde s'éclipse un instant, histoire de se reposer après des gesticulations incompréhensibles et de revêtir une robe noire à froufrous ainsi qu'une veste à paillettes digne de Grand-Mère Yeta, le temps pour le reste de la bande de dénaturer le titre Shattered en le jouant en instru pop-rock sans les cordes qui faisaient toute sa beauté.

La fin du concert s'annonce électrique. Quelques jolis jeux de lumières sont à noter. Et lorsque résonnent les premières notes de Show me the way, mon titre préféré du dernier album Roses, je suis en transe, et je le reste car suivent Ridiculous thoughts, Salvation et Zombie qui met le public en délire. Tout le monde chante, tape des mains, saute, danse, c'est sur ces quelques titres que l'ambiance est à son comble dans la salle.

C'est là que le groupe quitte la scène pour un rappel de quatre morceaux. Dolorès en profite pour se changer une seconde fois, arborant une élégante robe de soirée noire qui laisse apparaître ses tatouages. Elle entonne Roses, en hommage à son père, You and me, Electric Blue et enfin, Dreams.

 

Après 1h45 de live, les membres du groupe quittent la scène presque comme ils sont arrivés. Dolorès a dit quelques mots de français pendant le concert et a rattrapé son attitude nonchalante sur la deuxième moitié. Sa voix est toujours aussi particulière et entrainante, mais manquait un peu de puissance. Histoire qu'on l'entende au moins autant que les instruments. Malgré ça et les quatre ou cinq morceaux qui m'ont un peu ennuyé, c'était un très bon concert. Si je dois comparer au dernier que j'ai fait, dans la même salle en plus, Gossip, je dirai que niveau ambiance, énergie de la chanteuse et présence sur scène, Dolorès O'Riordan peut aller prendre des cours chez Beth Ditto, mais les morceaux des Cranberries sont juste énormes !

Alors, voilà, quelques déceptions, mais quand même un super concert !

 

19.JPG

Commenter cet article